A l’aube de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, qui aura lieu comme chaque année le 1er décembre, voici un état des lieux de la propagation de cette maladie en 2015. Vous pourrez retrouver cet article dans le premier numéro de la revue des CHEFF, qui paraîtra mi-décembre.

Le 1er décembre, comme chaque année, nous célébrons la journée mondiale de lutte contre le SIDA qui constitue, rappelons-le, la phase terminale du VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine). L’occasion de faire le point sur la réalité de cette maladie en 2015.

5 infos sur le VIH

  1. Charge virale indétectable : les personnes séropositives à la charge virale indétectable ne transmettent pas le VIH. La majorité des infections est en réalité causée par des personnes ignorant qu’elles sont porteuses du VIH.
  2. Get tested : le VIH est encore souvent dépisté trop tard, alors qu’il est déjà au stade 4, celui du SIDA. Les experts de la santé estiment que le VIH pourrait disparaitre en trois décennies si le dépistage était plus régulier chez tout le monde. Homosexuel, lesbienne, hétérosexuel, trans, cisgenre, en couple ou non ? Un dépistage régulier est conseillé. Médecin traitant, planning familiaux, centres de dépistage anonyme : les lieux ne manquent pas et en plus, c’est rapide !
  3. IST et VIH : n’hésitez pas à faire un dépistage complet, car si les autres IST (Infections Sexuellement Transmissibles) sont souvent oubliées au profit du VIH, elles augmentent pourtant le risque d’être infecté.e par le VIH. A bon entendeur…
  4. Truvada : ce médicament a prouvé son efficacité préventive (86 %) contre le VIH dans les études cliniques . Ce comprimé pourrait devenir le nouveau geste « réflexe » avant et après un rapport sexuel à risque. Il pourrait révolutionner notre façon d’envisager le VIH et pourrait permettre, selon certains experts, de toucher différemment les populations à risque : ceux n’employant pas le préservatif, et/ou ceux ayant des partenaires multiples.
  5. Pratiques à faible risque : paradoxalement, les pratiques à faible risque sont de plus en plus régulièrement incriminées dans les nouveaux cas de séropositivité. La cause ? Elles sont justement plus souvent pratiquées sans protection, à cause de leur risque « faible ». Donc plus ces pratiques à faible risque sont pratiquées (sans protection), plus le risque d’attraper le VIH par leur biais augmente !

5 chiffres liés au VIH

  • 3 nouvelles infections par jour en Belgique
  • 36 millions de personnes sont décédées de maladies liées au SIDA, estime-t-on, depuis le début de l’épidémie
  • 1 malade sur 3 seulement dans le monde a accès au traitement antirétroviral : les malades vivant dans les pays à revenus faibles ou à revenus intermédiaires ont difficilement accès au traitement
  • 30 % des étudiants n’utilisent jamais de préservatif
  • 99 % -> 80 % : Le premier chiffre est l’efficacité théorique du préservatif. Ce chiffre baisse à 80 % dans les faits, à cause de mauvais usages du préservatif (préservatif mis à l’envers, préservatif rompu, le préservatif qui glisse, mal retiré, etc.)

Informations compilées par Maxence, membre d’IdenTIQ