Elizabeth Taylor. Derrière ses magnifiques yeux bleus se cache une activiste, une leader de la cause LGBTQI. A la fin de sa carrière, comme beaucoup de stars de l’âge d’or d’Hollywood, Elizabeth se lance dans l’humanitaire et le social. C’est à la fin des années 1970 que l’interprète de Cléopâtre se consacre à la lutte contre le SIDA.
Utilisant sa popularité auprès du public, elle attire le regard sur cette nouvelle maladie, qui n’intéresse à l’époque pas grand monde. En plus d’être présente dans diverses associations, elle contribue à la création de l’amfAr (l’American Foundation for AIDS Research) et participe à divers spots de sensibilisation à cette maladie. Elle pèse aussi économiquement dans la balance, notamment en reversant à l’amfAr le million de dollars qu’elle gagne en vendant la photo de son huitième mariage.
De plus, son parfum – toujours disponible en commerce – rapporterait entre 5 et 10 millions de dollars par an à son association, The Elizabeth Taylor AIDS foundation, récoltant des fonds pour lutter contre la maladie dans le monde entier.
Mais, en plus de s’occuper de l’éradication de ce fléau, Madame Taylor veille également à la protection des droits des homosexuels. A titre d’anecdote, lors d’un jeu télévisé américain en 2000, on lui demande à quoi ressemble, selon elle, l’agenda d’un gay. Ce à quoi elle répond : « Je suis incapable de comprendre qu’à notre époque, les personnes homosexuelles n’ont pas les mêmes droits et protections que tout le monde. Il n’y a pas « d’agenda gay », mais des « agendas humains » seulement! »
Tout ce travail de sensibilisation du grand public avait déjà été récompensé lors de la cérémonie des Oscars de 1993, lorsqu’elle reçut le Jean Hersholt Humanitarian awards, récompense pour les célébrités se battant pour un monde plus juste.
Cyrill, membre du CHEL